mardi, avril 12, 2005

Les petits pays en développement ont-ils intérêt à s’intégrer au système commercial ?

Trois points de vue sur un thème très discuté à Doha

Point de vue explore les craintes suscitées chez les petits pays en développement par la participation au commerce mondial. Rubens Ricupero, ancien Secrétaire général de la CNUCED, souligne qu'il faut des initiatives concrètes pour exorciser leurs peurs de l'impact de la libéralisation. Faizel Ismail, chef de la délégation sud-africaine à l'Organisation mondiale du commerce, recommande d'agir sur quatre fronts pour apaiser les craintes des pays en développement. Enfin, Sok Siphana, Secrétaire d'État au commerce du Cambodge, affirme que la solution est dans l'ouverture, non dans l'isolement, et constate que le Cambodge a fait en sorte que les règles de l'OMC jouent en sa faveur.

Ces dernières années, les pays en développement — les plus petits et les plus vulnérables, en particulier — se sont interrogés sur les conséquences d’une participation plus active au système commercial mondial, redoutant d’être inondés par les produits des pays riches ou de concurrents meilleur marché. Pour mieux comprendre ces craintes, qui freinent considérablement les négociations commerciales multilatérales de Doha, F&D s’est adressé à trois spécialistes. Rubens Ricupero, ancien Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), souligne qu’il faut des initiatives concrètes pour exorciser les peurs concernant les conséquences de la libéralisation. Faizel Ismail, chef de la délégation sud-africaine de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), insiste sur la nécessité d’accorder une attention particulière aux petits États membres. Enfin, Sok Siphana, Secrétaire d’État au commerce du Cambodge, affirme que la solution est dans l’ouverture, non dans l’isolement, et constate que le Cambodge a fait en sorte que les règles de l’OMC lui soient favorables.

1) D’abord surmonter la peur

2) Accompagner la libéralisation

3) Cambodge, une évolution irréversible

Source : Finance et développement