dimanche, janvier 29, 2006

Le Japon crée un partenariat solide avec la BAD pour l’aide au secteur privé en Afrique

Tunis, 24 janvier 2006 – Le Président de la Banque africaine de développement (BAD) M. Donald Kaberuka et le Directeur général du Département de l’aide au développement de la Banque japonaise pour la coopération internationale (JBIC), M. Kaname Nakano, ont signé aujourd’hui « les directives relatives à la mise en œuvre » de la Facilité de co-financement accéléré pour l’Afrique (ACFA).



Le Président Kaberuka a également signé avec M. Yoneyama, Administrateur de la Banque africaine de développement pour le Japon, des échanges de lettres relatifs au Fonds d’aide au secteur privé en Afrique (FAPA).
Ces instruments font partie intégrante du programme d’Assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA), qui comprend les composantes ci-après : i) un co-financement de projets à garantie souveraine pour le développement du secteur privé (ACFA) ; ii) un prêt à la BAD en faveur des opérations à garantie non souveraine et iii) une composante don (FAPA) destinée à soutenir les programmes d’assistance technique autonomes, ou des opérations souveraines ou non souveraines. Le Japon a alloué 1 milliard $ EU à la composante prêt sur une période de 5 ans et engagé un montant initial de 20 millions $ EU en faveur de la composante assistance technique.
Cette approche intégrée renforce sensiblement la stratégie de développement du secteur privé qui intègre les activités de développement du secteur privé dans tous les aspects des activités opérationnelles de la BAD.
Dans le cadre de la Facilité de co-financement accéléré (ACFA) pour les prêts à garantie souveraine, le Japon co-financera les programmes financés par l’Etat dans les pays éligibles aux prêts qui couvriront un ensemble d’activités destinées à promouvoir le développement du secteur privé en général.
Les ressources du FAPA seront utilisées en vue de l’octroi de dons déliés pour la réalisation d’études, l’assistance technique et le renforcement des capacités aux pays, aux communautés économiques régionales et aux organisations intergouvernementales similaires, aux associations des gens d’affaires, aux institutions chargées de la réglementation des marchés, aux prestataires de services pour le développement des affaires, à la formation commerciale, aux institutions de recherche et aux entreprises issus du partenariat public privé. Ces ressources serviront également à promouvoir de nouveaux programmes axés sur l’appui aux petites et moyennes entreprises, y compris la fourniture de ressources initiales pour les activités de démarrage d’entreprise, les incubateurs d’entreprises, etc.